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L'aimable pèlerine
Amour et spiritualité

Elle s’était juchée aimable ballerine,
Sur une frêle épaule emportée au grand vent,
De pluie et de soleil, lasse bien trop souvent,
Des braves cœurs ardents protégeait la poitrine.
Sans poche, sans argent, elle allait « pérégrine »,
Poursuivant dans la nuit comme l’engoulevent,
Le gong de la pagode ou du temple l’auvent,
La cloche des beffrois aux accents de clarine.
À l’appel de ces lieux, sa danse suspendit,
Le bout de ses chaussons tout à coup s’arrondit ;
Des routes de la paix fredonna la prière.
Quand, sur les grands chemins et d’une humeur chagrine,
Notre esprit angoissé traîne dans la poussière,
N’oublions d’endosser l’aimable pèlerine.
❤️ 5
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Alain Bernard
27 octobre 2024
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