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Animaux et objets

Dans ces poèmes, Alain Bernard prête voix et regard aux bêtes comme aux choses qui peuplent notre quotidien et notre imaginaire.
Qu’ils soient vivants ou inanimés, familiers ou mystérieux, animaux et objets deviennent ici messagers, miroirs ou allégories. À travers eux, il interroge les forces de la nature, les élans de l’âme, les gestes de la vie ordinaire et les mystères du monde.
Chaque plume, chaque patte, chaque ustensile ou outil devient un signe, un passage, une énigme à déchiffrer. Un bestiaire et un inventaire poétique où l’homme, en filigrane, cherche à mieux se comprendre.​

La borne
Depuis l’antiquité, sur les chemins du monde...
Le coupe papier
En métal argenté, brillant ou patiné...
La locomotive
La bielle est immobile et la boite à feu luit...
Corbeille à ouvrage
C’était aux temps lointains, corbeilles à ouvrage...
Quais
Qu’il soit celui du port ou celui de la gare...
Le mouchoir
En carreaux de coton ou de fine batiste...
Le miroir aux alouettes
Dans les premiers frimas du soleil de novembre...
Colombes et fourmis, cigales et croquant
La colombe, voyant la fourmi barboteuse...
La petite rainette
Plus verte que la feuille était une rainette...
La passerelle
Depuis le temps où l’homme a parcouru la terre...
Estampe
À cette heure indécise...
Tic-tac
Quand sur la cheminée habitait la pendule...
Le petit lézard
Je n’avais que trois ans, ce bel après-midi...
Libellule
Toi, petite libellule...
Douce nuit d'été
Douce nuit d’été...
Feuilles
Feuilles, que les saisons aiment à colorier...
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